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| race:rhakis [2025/10/11 12:47] – superuser | race:rhakis [2025/10/12 14:45] (current) – [Particularités] superuser |
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| ===== Particularités ===== | ===== Particularités ===== |
| * **Taille moyenne :** 2 m 10 | * **Taille moyenne :** 2 m 10 |
| * **Durée de vie moyenne :** 100 ans | * **Durée de vie moyenne :** 50 ans |
| * **Dimorphisme sexuel :** Oui | * **Dimorphisme sexuel :** Oui |
| * **Type de langage :** Articulé, guttural | * **Type de langage :** Articulé, guttural |
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| Dans la Fédération, les Rhakis ont du mal à s’adapter. Leur code d’honneur, rigide et direct, se heurte à la froideur administrative et à la duplicité politique. Leur difficulté à mentir ou à manipuler socialement les rend vulnérables dans une civilisation régie par le compromis et la technocratie. La plupart vivent en communautés fermées dans les zones industrielles ou minières, employés par les [[org:megacorp|mégacorporations]] pour leur force physique et leur endurance. Exploités, méprisés, ils survivent en préservant leurs traditions en secret : chants de guerre, rituels d’allégeance, tatouages de clan et légendes orales transmises de génération en génération. | Dans la Fédération, les Rhakis ont du mal à s’adapter. Leur code d’honneur, rigide et direct, se heurte à la froideur administrative et à la duplicité politique. Leur difficulté à mentir ou à manipuler socialement les rend vulnérables dans une civilisation régie par le compromis et la technocratie. La plupart vivent en communautés fermées dans les zones industrielles ou minières, employés par les [[org:megacorp|mégacorporations]] pour leur force physique et leur endurance. Exploités, méprisés, ils survivent en préservant leurs traditions en secret : chants de guerre, rituels d’allégeance, tatouages de clan et légendes orales transmises de génération en génération. |
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| ===== Histoire ===== | ===== Histoire ===== |
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| > *« Nous avons perdu nos mondes, nos chants et nos dieux. Mais la colère, elle, n’a jamais connu de maître. »* — Proverbe rhakis. | > *« Nous avons perdu nos mondes, nos chants et nos dieux. Mais la colère, elle, n’a jamais connu de maître. »* — Proverbe rhakis. |
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| | ===== Spéculations sur l’origine rhakis ===== |
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| | L’origine exacte des **Rhakis** demeure l’un des plus grands mystères anthropologiques de la [[org:Fédération Galactique]]. Les données recueillies par les premiers explorateurs [[race:khalaxi|khalaxi]] sur leur monde d’origine — aujourd’hui une planète morte noyée sous les cendres — laissent penser que les Rhakis descendent d’une civilisation industrielle avancée, probablement comparable à celle de la Terre au début de son ère nucléaire. Des ruines métalliques, des réseaux de conduits souterrains vitrifiés et la présence de résidus isotopiques à demi-désintégrés témoignent d’un cataclysme technologique ancien. Selon la plupart des chercheurs fédéraux, cette civilisation aurait péri lors d’une **guerre atomique totale**, provoquant l’effondrement de son écosystème et la disparition de toute forme d’organisation politique complexe. |
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| | Cet hiver nucléaire aurait déclenché une **sélection darwinienne d’une brutalité inouïe**. Seuls les plus résistants, les plus massifs et les plus endurants auraient survécu. La résistance aux radiations, la capacité à supporter les carences alimentaires et la puissance physique devinrent les principaux critères de survie. De génération en génération, cette sélection naturelle façonna un être aussi robuste qu’adapté à l’adversité : le Rhakis moderne. Leur méfiance instinctive envers la technologie, souvent interprétée comme une forme d’arriération culturelle, serait en réalité un héritage culturel né de ce traumatisme collectif. Dans leur mythologie, le feu de métal et la lumière blanche du ciel sont perçus non comme des découvertes, mais comme des châtiments. |
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| | La société post-nucléaire issue de ces ruines aurait régressé vers un modèle **tribal et clanique**, dans lequel la force remplaça la loi et la survie prit le pas sur le savoir. Sans infrastructures, sans mémoire technologique et avec des générations très courtes, toute tentative de reconstruction d’un ordre centralisé fut impossible. Le monde rhakis sombra alors dans des millénaires de guerres de clans, chaque tribu perpétuant ses traditions de manière isolée. L’instinct martial, la hiérarchie du combat et la loyauté du sang prirent la place des institutions et de la science. |
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| | Leur **natalité explosive** découle probablement de cette période de chaos. Sur leur monde ravagé, la mortalité infantile était extrême, la vie courte, et le besoin de se reproduire rapidement était devenu une nécessité biologique. L’espèce s’adapta : les portées devinrent plus nombreuses, les cycles gestationnels plus courts, et la croissance des jeunes plus rapide. Cette évolution, vitale dans un monde hostile, devint plus tard l’une des principales sources de tension avec la Fédération, qui y vit un danger démographique majeur. |
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| | On ignore depuis combien de temps les Rhakis évoluent dans cette condition post-nucléaire. Les datations géologiques sont rendues incertaines par les retombées radioactives, mais la **mystification de la technologie** dans leurs mythes suggère qu’au moins plusieurs centaines de générations se sont écoulées. Pour un peuple dont les cycles de vie sont rapides et les lignées courtes, cela représente un laps de temps suffisant pour que la mémoire historique s’efface presque entièrement. Dans les récits oraux rhakis, les anciens bâtisseurs sont devenus des dieux ou des monstres, et les machines des reliques interdites. |
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| | Cette succession effrénée de générations explique aussi pourquoi leur société n’a jamais retrouvé la stabilité nécessaire à une reconstruction durable. Chaque génération, trop brève pour établir des structures pérennes, remplaçait la précédente avant d’avoir pu transmettre un savoir unifié. L’histoire des Rhakis est donc celle d’une espèce prisonnière de son propre cycle vital : condamnée à renaître sans jamais se souvenir. |
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| | > *« Nous avons été faits forts pour survivre, mais pas assez pour nous souvenir. »* — Fragment de chronique orale rhakis, collectée sur Zan-Trathis. |
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