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Lien carte galactique
Dans la Fédération Galactique, on nomme “la frontière” ou systèmes periphériques, les vastes régions de l'espace où les planètes et stations se trouvent à une distance trop lointaine d'une hyperlane pour être ralliée rapidement par un vaisseau de fret. De fait, la frontière inclus une très large proportion des planètes fédérales.
La frontière est le terrain de jeu préféré des megacorporations, de nombreuses planètes leur appartiennent totalement ici, et la distance leur permet de ne pas trop s'embarasser des réglementations fédérales. Les planètes de la frontière tendent à être beaucoup moins riches et peuplées que celles du coeur, il s'agit souvent de lieu d'extraction de ressources, de stations de recherches, ou de mondes industriels ou à visé productive. A la frontière, les visites de vaisseaux spatiaux sont moins fréquents et les ordres fédéraux mettent du temps à arriver. L'isolation relative de ces planètes tend à leur donner un aspect bien plus conservateur et des cultures locales plus prononcées.
La Frontière, aussi appelée *systèmes périphériques fédéraux*, désigne l’ensemble des zones sous autorité de la Fédération Galactique mais éloignées des grandes hyperlanes, ces routes spatiales prioritaires qui assurent les communications et le commerce à grande échelle.
À la différence de la bordure extérieure, qui se situe hors de la juridiction fédérale, la Frontière appartient officiellement à la Fédération. Mais cette appartenance est largement nominale. Dans les faits, les mondes de la Frontière vivent dans un isolement quasi total, entretenu par la distance, la lenteur bureaucratique et l’indifférence des élites du Cœur galactique.
Les planètes de la Frontière sont souvent perçues comme des mondes oubliés, exploités mais négligés. Elles accueillent pour l’essentiel :
Sur ces mondes, les communications sont lentes, les ravitaillements rares, et les lois fédérales interprétées — ou ignorées — à la convenance des puissants locaux.
Loin des regards, les megacorporations règnent en maîtresses. Elles possèdent souvent ces planètes de manière intégrale, y appliquant leurs propres codes de conduite. Les Hyperlanes étant trop éloignées, aucun renfort n’arrive à temps. Ici, les contrats remplacent les constitutions, et la seule véritable justice est celle des crédits et de la force armée.
L’éloignement du Cœur et la rareté des échanges engendrent des cultures locales puissantes, parfois archaïques, souvent très conservatrices. Des langues, des religions, des systèmes sociaux propres émergent dans ces cocons isolés. La méfiance envers la Fédération, envers les étrangers et même envers les voisins d’un autre monde, est monnaie courante.
Certains habitants de la Frontière ne savent même pas qu’ils sont censés faire partie de la Fédération.
La Frontière est un monde d’ombres, de poussière et de silence. Elle n’est pas libre comme la bordure extérieure, mais elle est abandonnée malgré son statut. Les puissants y prospèrent, les faibles y survivent. Et dans cet entre-deux moribond, une rumeur croît : celle d’un feu ancien, prêt à raviver le brasier de la révolte.