Sanctus Primari est la capitale administrative, politique et culturelle de la Fédération Galactique. Il s'agit d’une lune transformée en écuménopolis — une cité-monde entièrement urbanisée — orbitant autour de la géante gazeuse Aether dans le secteur central. Véritable cœur battant de la bureaucratie galactique, Sanctus Primari abrite le Conseil Galactique, l’Assemblée Galactique, ainsi que les sièges des plus puissantes megacorporations et les ambassades des espèces membres.

C’est un symbole d’ordre et de stabilité pour certains, un monstre bureaucratique tentaculaire pour d’autres. Sanctus Primari est l’endroit où se décide le destin de milliards d’êtres vivants, dans un ballet constant d’intrigues politiques, de jeux d’influence et d’arbitrages technocratiques.

• Type : Lune écuménopolis
• Gravité moyenne : Adaptée selon secteur (0.6g à 1.4g)
• Population : ≈ 20 milliards (résidents permanents) + 2 à 3 milliards de transients
• Statut : Territoire extraterritorial de la Fédération Galactique
• Système : Aether, secteur central
• Climat : Artificiel, régulé par dômes atmosphériques et stations orbitales

Autrefois simple satellite minier, Sanctus Primari fut sélectionnée comme futur siège fédéral à la suite des accords entre humains, banthuriens et khalaxi.

La transformation en écuménopolis commença en 2168 sous l’autorité de la nouvelle fédération, qui lança un programme massif d’urbanisation, de terraformation atmosphérique et d’infrastructure interespèces. Sanctus Primari fut officiellement proclamée capitale de la Fédération Galactique en 2190, lors de la signature des Accords de Pax Solaris.

Depuis, la lune est devenue le plus grand centre de pouvoir politique, économique et technologique de la galaxie connue. Les élites y résident dans les spires orbitales, tandis que les classes inférieures s’entassent dans les niveaux inférieurs, sous les strates d’acier et de béton.

Sanctus Primari est divisée en zones d’habitabilité modulaires, chacune adaptée à la physiologie et à la culture de ses résidents :

• Secteur Khalaxi : Zones à gravité réduite, avec cloches climatiques désertiques, réseau de sanctuaires de mémoire cristalline.
• Secteur Banthurien : Dômes aquatiques reliés par des tubes pressurisés, bassins gravitationnels et centres scientifiques.
• Secteur Rhakis : Zones militarisées de gravité renforcée, souvent reléguées en périphérie ou dans les basses couches.
• Secteur Humain : Cités-tours, sièges des ministères fédéraux, quartiers diplomatiques et quartiers corporatistes.

Des corridors diplomatiques interconnectent les différents secteurs. Le Spatio-Dôme central est une immense structure orbitale qui accueille les débats du Conseil Galactique, les audiences du Tribunal Universel et les sommets interespèces.

Sanctus Primari fonctionne comme une ruche : tout y est calibré, codifié, surveillé. La vie y est confortable pour les classes privilégiées, mais déshumanisante pour la majorité. La bureaucratie est omniprésente : pour changer d'adresse, faire un vœu de naissance interespèce ou même recevoir un permis de déplacement intersectoriel, il faut parfois attendre des années.

Les mégacorporations y tiennent leurs sièges dans les Arcologies d’Influence, des gratte-ciels-nations si vastes qu’ils disposent de leurs propres lois internes. Les technocrates y règnent par l'algorithme et le lobbying, tandis que les contre-pouvoirs sont affaiblis par des décennies de centralisation autoritaire.

Sanctus Primari est la vitrine officielle de la Fédération : chaque monument y rappelle la victoire contre les centauriens, l’union des espèces, et la paix par la loi. Mais derrière le vernis diplomatique, beaucoup voient dans la cité-lune une cage dorée, un mausolée bureaucratique, où l’âme des peuples se fane.

De nombreux outlanders méprisent Sanctus Primari, symbole de tout ce qu’ils ont fui : lenteur, stagnation, contrôle. Pour les peuples de la bordure extérieure, elle est la Rome lointaine d’un empire dont ils refusent le joug.

*“Ici, rien ne bouge, mais tout est contrôlé. Sanctus Primari ne respire pas, elle classe, elle archive, elle juge.”* — Kellan Drox, archiviste dissident

*“Tout pouvoir qui se rêve éternel finit par étouffer ce qu’il était censé protéger.”* — Zeyla Kalor, oratrice rhakis

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