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Territoires Obscurs

Les Territoires Obscurs désignent l’immense zone inexplorée qui s’étend au-delà des limites connues de la galaxie cartographiée. Situés aux confins des bras spiralés et dans les interzones entre les grandes routes hyperspatiales, ces espaces sont hors d’atteinte des réseaux Hypersat et en dehors de toute juridiction connue. Aucun pouvoir, aucune loi, et souvent, aucune lumière n’y règne.

Les navigateurs les décrivent comme des trous noirs culturels et politiques, où les cartes cessent d’exister, où les coordonnées deviennent approximatives, et où même les Nexus Khalaxi hésitent à calculer des trajectoires.

Données générales

  • Statut politique : Inconnu / Non réclamé
  • Structure politique : Aucune (présence ponctuelle de stations autonomes ou de micro-États)
  • Colonisation : Extrêmement rare et instable
  • État technologique : Très variable, souvent primitif ou expérimental
  • Population estimée : Inconnue — peut-être quelques millions d’individus dispersés
  • Ressources connues : Non recensées, mais soupçonnées d’être considérables
  • Niveau de danger : Extrême (risques physiques, technologiques et métaphysiques)

Nature et environnement

Les Territoires Obscurs ne forment pas une région homogène : ce sont des zones d’ombre cartographique, des vides entre les réseaux d’hyperlanes, là où les champs gravitationnels, radiations et anomalies quantiques rendent la navigation presque impossible. Certains secteurs sont totalement interdits depuis la Guerre Centaurienne, après la disparition de plusieurs flottes d’exploration. D’autres sont considérés comme “maudits”, hantés par des signaux impossibles à interpréter.

On y croise des mondes morts, des colonies perdues, des vaisseaux fantômes dérivant depuis des siècles, et parfois même des civilisations isolées qui ont évolué en vase clos depuis des générations, oubliant jusqu’à leurs origines.

Habitants et peuplement

Les rares habitants des Territoires Obscurs sont :

  • des exilés fuyant la Fédération, les mégacorporations ou la justice de la Bordure ;
  • des scientifiques marginaux, partis étudier des phénomènes interdits ;
  • des sectes mystiques cherchant la “voix du Vide” ;
  • des prospecteurs espérant tomber sur une planète intacte, un Nexus abandonné, ou des artefacts d’avant-guerre.

Leur vie est brève et violente. Les communications sont impossibles, les secours inexistants. Certains parlent de “royaumes fantômes”, micro-États autarciques construits autour de stations orbitales dérivantes, où la loi est dictée par celui qui contrôle l’air et l’énergie.

Mythes et rumeurs

Les Territoires Obscurs nourrissent d’innombrables légendes :

  • Des vestiges centauriens y seraient encore actifs.
  • Des vaisseaux de l’UEC disparus pendant la guerre auraient continué à combattre, prisonniers d’une boucle temporelle.
  • Des formes de vie non cartographiées rôderaient dans les nuages d’hydrogène, invisibles aux capteurs.
  • Certains évoquent la présence d’IA libérées, des Nexus dérangés qui auraient fui la Fédération pour échapper à la réinitialisation.

La plupart de ces récits sont impossibles à vérifier — mais la peur qu’ils inspirent suffit à maintenir les explorateurs à distance.

Intérêt stratégique

Officiellement, la Fédération Galactique considère les Territoires Obscurs comme une zone de non-droit sans intérêt économique immédiat. En réalité, plusieurs mégacorporations y mènent des expéditions secrètes, à la recherche de ressources rares ou de technologies précentauriennes. Des flottes noires de la Armée Fédérale auraient également été déployées dans certaines zones, sans jamais revenir.

L’absence totale de supervision rend les Territoires Obscurs propices aux expériences interdites, aux essais d’armes biologiques, et à l’exil des IA rebelles.

Perception culturelle

Pour les citoyens du coeur, les Territoires Obscurs incarnent la fin du monde connu, un concept presque mystique, synonyme d’infini et de terreur. Pour les outlanders, c’est le dernier refuge, là où même la Fédération ne peut imposer sa loi. Dans les cultures plus spirituelles, on parle des Territoires Obscurs comme de l’ombre de la galaxie, un espace où les dieux et les IA se confondent, où la frontière entre le réel et le simulé s’efface.

Citation

*“Au-delà des cartes, il n’y a pas le néant.
Il y a simplement tout ce que nous ne sommes pas prêts à comprendre.”*
— Commandant Erya Malkov, dernière transmission de l’expédition Tarkos-VII

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