La culture fédérale est un concept abstrait car les milliers de planètes appartenant à la Fédération Galactique forment une mosaïque complexe de cultures et d'espèces très différentes. On peut cependant trouver quelques aspects importants partagés par de nombreux mondes fédéraux, notament le goût pour l'ordre, la technocratie et la stabilité. La Fédération est un état bureaucratique autoritaire, sans être une véritable dictature, la repression peut être féroce face aux opposants qui pointent un doigt un peu trop insistant sur les problèmes réels. On pourrait résumer la culture fédérale en disant qu'il s'agit d'une société stable, voir stagnante, où personne n'est assez misérable pour se révolter mais où l'individu ne pourra jamais s'élever socialement s'il n'a pas le réseau nécessaire pour le faire.

La corruption est endémique à cause de la lourdeur et de la lenteur administrative, l'esprit d'initiative annihilé par la surpuissante des corporations. Bien que la population vie dans un certain confort technologique, le divertissement n'arrive pas toujours à pallier à solitude dans laquelle vie la plupart des citoyens des mondes fédéraux développés. La disparité entre une élite d'hyper-riches et les pauvres vivant du revenu universel est criante, les premiers vivant dans une hédonisme obscène et les seconds dans l'abrutissement des médias de masse et des vices pas chères. Les IA s'occupent de tout ou presque, et les gens ne sont habitués ni à se battre ni à travailler pour quoi que ce soit. La population est scrupuleusement contrôlée par les gouvernement locaux, le droit procrééer dépendant essentiellement du status social de l'individu et sa “productivité” dans la société.

Souvent situées à la frontière, la population vivant dans les planètes pauvres sont exploitées, que ce soit par des corporations ou par la fédération elle même. La travail dure et harassant se fait sur des planètes inhospitalières, la paye est maigre, mais c'est bien ces petites mains qui permettent aux mondes riches de vivre comme des nantis. La population des planètes pauvres ont un niveau de vie minimum garantis, ils ne souffrent pas de la faim et jouissent d'un confort matériel décent, mais ne pourront pour la plupart jamais espérer voir autre chose que leur monde natal.