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La robotique est une composante fondamentale des civilisations modernes de la galaxie. Elle touche à presque tous les aspects de la vie : maintenance, logistique, médecine, agriculture, sécurité, exploration spatiale et même gestion administrative. Omniprésente dans les sociétés avancées, elle est à la fois un moteur de progrès et un sujet de controverse.
Les premiers robots industriels sont apparus dès le XXIe siècle, sur la planète Terre, dans un contexte de crise démographique et de besoins croissants en automatisation. Leur usage s’est étendu au fil des siècles, des usines aux stations orbitales, devenant essentiels au fonctionnement de nombreuses infrastructures interstellaires.
Au XXIIe siècle, la diffusion massive de la robotique a été rendue possible par des innovations conjointes dans les domaines de l'intelligence artificielle, de la cybernétique et des matériaux polymorphes. Aujourd’hui, la plupart des stations orbitales, des vaisseaux, et même des mégapoles planétaires dépendent totalement de leurs systèmes robotiques.
Les robots galactiques remplissent des fonctions très variées selon leur domaine d'application :
La plupart de ces robots sont dotés d'intelligences spécialisées, mais non autonomes. Leur IA est limitée à des fonctions ciblées et régulées par des lois strictes dans la plupart des systèmes planétaires.
La Fédération Galactique régule la robotique via la Charte Technologique d’Éthique Mécanique, adoptée en 2207. Elle interdit la création de conscience artificielle autonome sans encadrement scientifique et déclare illégale toute IA susceptible d’évoluer hors des limites imposées par ses concepteurs.
Néanmoins, certaines zones, comme la Bordure extérieure, échappent largement à ces contrôles. Des robots de contrebande y sont souvent utilisés, parfois reprogrammés ou modifiés illégalement.
Les androïdes représentent la frontière la plus avancée — et la plus controversée — de la robotique moderne. Développés récemment par la mégacorporation Shinsei NeoGenix Corp, ils allient biomécanique, neuro-IA, et simulation comportementale pour émuler l’apparence et le comportement humain (ou humanoïde).
Les androïdes sont capables de simuler des expressions, des comportements sociaux, et même des émotions, bien qu’ils ne possèdent pas de conscience véritable. Leur développement repose sur l’analyse comportementale, l'intégration de matrices émotionnelles synthétiques, et l’injection de données de mémoire culturelle issue des Nexus Khalaxi.
Le flou juridique persiste quant à leur statut. Dans certains systèmes, les androïdes sont considérés comme des biens ; dans d’autres, des entités dotées de droits limités. Ce vide réglementaire est l’objet de nombreuses luttes politiques au sein de l'Assemblée Galactique.
Des documents classifiés issus de fuites évoquent des cas rares d’androïdes “instables”, développant des comportements imprévus, des schémas de pensée auto-initiés, voire des velléités d’indépendance. Si ces incidents sont encore niés par Shinsei NeoGenix, plusieurs zones de quarantaine auraient été mises en place sur les mondes d'essai de la série Néo-Sapiens IV.
“La machine ne rêve pas. Pas encore. Mais elle observe. Et elle apprend.”
– Extrait d’un rapport interne du Bureau des Technologies Sensibles, secteur Asural.