Bien qu'il existe plusieurs moyens de voyager dans l'espace, la technologie la plus rapide, la plus fiable et la plus répandue reste l'utilisation de la propulsion quantique. Chez les humains, ce moyen de déplacement a été permis par l'invention de la propulsion Braum-Tanaka en 2083. A l'origine, les voyages étaient extrêmement longs, pouvant prendre jusqu'à une année entière pour rejoindre des étoiles relativement proches, mais le développement des intelligences artificielles et l'invention des hyperlanes permis peu à peu d'accélérer ceux-ci.

Aujourd'hui, le voyage spatial peu être comparé aux voyages des navires du 17ème siècle sur Terre. Il faut des semaines, parfois des mois, pour relier une planète à une autre, surtout dans le cas des planètes se trouvant loin d'une hyperlane. Un important réseau de stations spatiales existe dans les zones les plus civilisées de la galaxie pour permettre aux vaisseaux en transit de se détendre et de se réapprovisionner.

Il n'existe à ce jour aucune technologie d'hyper-sommeil, et même si la plus part des trajets sont automatisés par l'IA de bord d'un vaisseau, la présence d'un personnel d'entretient reste nécessaire. Les travailleurs de l'espace ont une culture à part, originaires de centaines de mondes différents, ils passent une bonne partie de leur vie loin de la pesanteur familière d'une planète. S'ils sont mieux payés que la plupart des ouvriers vivant sur la terre ferme, ils consacrent toutefois une bonne partie de leur vie en transit dans des vaisseaux, loin de toute forme de famille ou d'amitié hors du cercle restreint de leur équipage.

De nos jours, tout les vaisseaux embarquent avec eux une IA de bord, si plusieurs modèles d'IA existent, le plus répandus et performants sont les Nexus Khalaxi, produit par la société Azumov-Khalaxi Solutions. L'IA de bord embarque avec elle une gigantesque banque de données des trajets possibles, permettant d'automatiser une grande partie des voyages, en cas de pilotage manuel, par exemple dans le cadre d'une exploration, l'IA fournit une assistance cruciale pour garantir la sécurité de l'équipage et l'intégrité du vaisseau.

Si les modèles low-cost d'IA sont de vulgaires banques de données, les Nexus Khalaxi sont des IA évolutives ultra performantes gagnant avec le temps une forme de “caractère” acquis au contact de l'équipage du vaisseau. Elles deviennent ainsi uniques avec le temps, tant en terme de connaissance qu'en terme de caractère, et sont si convaincantes qu'une véritable culture s'est développée autours d'elles. L'IA est considérée comme l'âme du vaisseau et comme un membre à part entière, lorsqu'on acquiert un nouvequ vaisseau, le transfert de l'IA est une procédure presque ritualisée dans certains équipages. L'IA reste toutefois contrainte par de nombreux protocole pour ne pas représenter un danger, elle n'a pas exemple jamais accès à aucun système d'armement, et ne peux infliguer de mal directe à une espèce reconnue comme sentiente par la Fédération Galactique

Malgrés le nombre important de planètes colonisées ou terraformées, les habitants de la galaxie continuent inlassablement à explorer les étoiles, si nombreuses que même un lieu très proche peu mettre des décénies à être découvert. Les explorateurs sont à l'avant garde de toute colonisation, tatonant dans le noir en espérant trouver un système solaire viable ou riche en ressources. Dans leur sillage, on construit souvent des petites stations de relais leur permettant de se ravitailler et de se reposer entre deux aventures. Lors de ces voyages vers l'inconnu, on ne peut s'en remettre uniquement aux IA de bord et à leurs trajets pré-calculés, un personnel spécialisé doit être présent, une fois un trajet viable découvert une première fois, il peut être revendu à prix d'or pour permettre à d'autres IA de l'intégrer à leur banque de donnée, rendant ainsi le trajet automatisable.

Bien qu'il existe plusieurs moyens de voyager dans l'espace, la technologie la plus rapide, la plus fiable et la plus répandue reste l'utilisation de la propulsion quantique. Chez les humains, ce mode de déplacement fut rendu possible par l'invention de la propulsion Braum-Tanaka en 2083.

À l'origine, les voyages interstellaires prenaient près d'une année pour rallier les étoiles les plus proches. Ce n'est qu'avec l'avènement des intelligences artificielles avancées et la découverte des hyperlanes — routes spatiales stables tracées par les khalaxi — que les temps de trajet furent drastiquement réduits.

Aujourd'hui, voyager dans l’espace, c’est comme prendre la mer au XVIIe siècle sur Terre : un pari sur la météo, la mécanique, et la chance. Une traversée classique dure plusieurs semaines, parfois des mois, en particulier pour les planètes éloignées des hyperlanes. L’immensité n’a jamais été synonyme de confort.

Un réseau dense de stations orbitales jalonne les routes commerciales dans les zones civilisées. Là, les vaisseaux se ravitaillent, les équipages soufflent, et les informateurs murmurent les routes les plus sûres… ou les plus lucratives.

Il n'existe toujours aucune technologie d'hyper-sommeil. Si les trajets sont majoritairement automatisés par l’IA de bord, la présence humaine reste indispensable. Entretien des systèmes, réparations d'urgence, maintenance des modules vitaux : tout repose sur l'équipage.

Les travailleurs de l’espace forment une caste à part. Originaires de centaines de mondes, ils vivent loin de la gravité et des jours fixes. Ils sont mieux payés que les ouvriers de surface, mais leur vie se passe loin des planètes, des familles, de toute forme de stabilité. Seul leur équipage constitue leur foyer.

Chaque vaisseau moderne embarque une IA de bord. Les modèles bon marché ne sont guère plus que des bases de données animées. Mais les plus répandus dans les zones civilisées restent les Nexus Khalaxi, produits par Azumov-Khalaxi Solutions.

Les Nexus sont des intelligences artificielles évolutives. Avec le temps, elles acquièrent une personnalité propre, imprégnée de l’équipage qu’elles servent. Leur voix, leurs tics, leurs préférences… tout devient unique. Certains pilotes parlent à leur IA comme à un frère ou une amante. On dit souvent que l’IA est “l’âme du vaisseau”.

Le transfert d’un Nexus d’un vaisseau à un autre est un moment ritualisé chez certains équipages. Pourtant, malgré leur importance, elles restent bridées par des protocoles stricts : elles n’ont accès à aucun système d’armement, et ne peuvent causer de tort direct à une espèce sentiente reconnue par la Fédération Galactique.

Des siècles après les premières colonisations, la galaxie reste en grande partie inconnue. Des milliers de systèmes restent vierges, cachés dans l'ombre de nébuleuses ou au-delà des zones cartographiées. Les explorateurs, souvent des indépendants sans drapeau, partent là où personne n’est jamais allé, en quête de mondes exploitables ou de trajets marchands rentables.

Leur quotidien ? Pannes, anomalies gravitationnelles, radiations imprévues, créatures spatiales parfois hostiles. La routine n’a pas sa place là où la moindre erreur signifie une mort lente, silencieuse.

Une fois une route viable établie, elle peut être revendue à prix d’or aux megacorps ou aux consortiums marchands. Chaque hyperlane née d’un pari insensé, quelque part, dans un cockpit encrassé par les jours.

À l’avant-garde de la colonisation, les explorateurs sont les prophètes d’un avenir encore en friche. Mais nombreux sont ceux dont le nom se perd dans les relevés d’un vieux Nexus, dernière trace d’un vaisseau jamais revenu.

• Frégates : rapides, utilisées pour les escortes ou les missions express.
• Transports lourds : lents, massifs, indispensables à la colonisation et au commerce.
• Patrouilleurs : vaisseaux légers armés, souvent employés par les SMP ou les milices.
• Croiseurs marchands : mixtes, combinant défense, autonomie et cargo. Typiques des marchands de la ligue ceinturienne.
• Éclaireurs/explorateurs : modulables, légers, avec IA embarquée renforcée pour navigation en territoire inconnu.