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*« Dans le vide, nul cri ne résonne — sauf celui du métal qui cède. »*
Le UNS Erebus est un croiseur lourd de classe Concordia appartenant à la flotte des Nations Unies Terriennes. Vaisseau de guerre emblématique de la guerre d’Orion, il sert de cadre principal aux événements du roman *Le Soleil Interdit*.
Stationné dans les confins du système orionais, l’Erebus incarne tout à la fois la puissance technologique de la flotte terrienne et la fragilité morale de ceux qui y servent.
L’Erebus est un croiseur d’assaut interstellaire conçu pour les opérations de longue durée en territoire contesté. Sa coque composite noire, renforcée de blindage céramo-réactif, absorbe la lumière des étoiles — d’où son surnom de *vaisseau fantôme*. Son armement principal repose sur :
Les ponts internes sont conçus pour la fonctionnalité plus que pour le confort : coursives étroites, lumières blafardes, odeur de métal et d’ozone. Le pont de commandement, plongé dans une semi-pénombre bleutée, évoque davantage un bunker qu’un navire de prestige.
L’Erebus participe activement à la campagne de blocus du système orionais, chargée d’intercepter les cargos et transports soupçonnés d’approvisionner les rebelles. Sa mission évolue rapidement vers des opérations de contre-insurrection, sous le commandement direct du Grand Amiral Kovac.
Durant ces opérations, l’Erebus est impliqué dans plusieurs incidents controversés :
Ces événements feront du vaisseau un symbole d’insubordination morale et de résistance silencieuse au sein de la flotte terrienne.
Le nom Erebus fait référence à une divinité grecque des ténèbres primordiales. Ce choix symbolique reflète la nature du vaisseau : un instrument de guerre évoluant dans l’obscurité du vide, mais aussi la métaphore d’une humanité qui s’égare dans sa propre ombre.
« L’Erebus n’est pas un vaisseau. C’est un purgatoire. »
— Falk, chef d’escadrille
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