La fédération est un gouvernement technocratique qui contrôle une bonne partie du centre galactique, sa capitale se trouve sur l'écuménopolis de Sanctus Primari. Sa bureaucratie tentaculaire et déshumanisante permet de maintenir un haut niveau de stabilité galactique, ceci au prix des libertés individuelles qui sont elles souvent bafouées, surtout sur les planètes les moins industrialisées. La fédération est si vaste et si complexe que même les fonctionnaires en son sein peinent à comprendre ses rouages complexes, elles sont souvent décriées pour sa corruption et sa lenteur administrative, mais reste de loin la force la plus formidable de la galaxie une fois qu'elle s'établit quelque part.

Démocratique en façade, le citoyen n'élit dans les faits que des représentants votant eux même pour d'autres représentants, à tel point qu'en bout de chaine, la véritable source d'influence vient de réseaux totalement déconnectés du peuple. Si elle n'est pas à proprement parlé une dictature, la fédération reste un état autoritaire qui s'en prend violement aux opposants gênants, souvent par des manières détournées comme des campagnes de discrédit ou de fausses accusations de fraudes.

Décriée par la population pour sa lourdeur administrative, sa lenteur et son inefficacité, elle permet malgré tout de maintenir une certaine forme de stabilité à travers les milliers de mondes qu'elle administre, le secteur privé palliant à ses déficiences. La fédération est devenue de plus en plus stagnante au long de son histoire, à tel point qu'elle a aujourd'hui pratiquement cessé de s'étendre, les démarches permettant d'établir de nouvelles colonies étant devenues si lourdes que seuls les riches corporations et leurs armées d'avocats sont capables de les entreprendre.

La Fédération Galactique est née du traité de l'Union signé entre les humains, les banthuriens et les khalaxi. Les principes fondamentaux à sa création était la garantis des droits élémentaires des espèces sentientes non nuisibles, la défense face aux menaces galactiques, notamment des centauriens, ainsi que l'établissement d'un environnement réglementaire et juridique commun facilitant le commerce entre les différents peuples.

Avec le temps, la fédération est devenue une technocratie tentaculaire rongée par la corruption, notamment à cause de l'influence néfaste des puissantes megacorporations et de leurs lobby surpuissants. Les gouvernements des différentes espèces sont devenus progressivement de plus en plus effacés face au pouvoir fédéral, n'étant aujourd'hui qu'une ombre sans pouvoir réel, les planètes gouvernementales ayant été totalement éclipsées par la capitale fédérale de Sanctus Primari.

Les megacorporations bien qu'officiellement régulées, sont dans les faits très libres, et ne se gênent pas pour exploiter violement les mondes de la frontière loin des centres administratifs. Cette lourdeur fait que la fédération est devenue progressivement un état stagnant, où l'avancée ne se fait plus que part le secteur privé et la colonisation devient une tâche presque impossible. Le peuple vit de manière générale correctement dans la fédération, dans un certain confort technologique et un environnement stable, mais l'inovation et la prise d'initiative sont totalement étouffées par la bureaucratie, rendant l'ascenssion sociale presque impossible.

Sa nature défensive est également de plus en plus remise en question depuis son attaque préventive contre le peuple rhakis, qui ont été intégrés de force, mais également pour sa posture hostile vis à vis des exilés de la bordure extérieure, qui ont fuit en masse l'immobilisme et la précarité fédérale.

La fédération est dirigée par un conseil galactique élus par des représentants politiques des planètes de la fédération, la puissance du vote étant proportionnelle à la population planétaire, excluant de fait de nombreux mondes des décisions politiques. Le conseil est en tout temps dirigés par un membre de chaque race majoritaire:

• La présidence sociale est occupée par un khalaxi
• La présidence scientifique est occupée par un banthurien
• La présidence militaire est occupée par un humain
• Les Rhakis, bien que faisant partie officiellement de la fédération, n'ont pas de représentants.

En plus du conseil galactique, une assemblée de législateur nommée assemblée galactique fait office de pouvoir législatif sensé lui aussi refléter les différentes planètes fédérales. L'assemblée est connue pour ses interminables débats sur des questions ridiculement précises et pour sa déconnexion apparente avec les problèmes réels de la population. Elle est en outre soumise à un lobbyisme intense de la part des megacorporations.

L'Armée fédérale est probablement l'institution qui fonctionne le mieux dans la fédération, elle reste la plus puissante force militaire de la galaxie à ce jour que ce soit en terme de nombre et de technologie. Bien que lente à se mettre à la manœuvre, les forces fédérales sont un véritable rouleau compresseur une fois mise en marche. L'armée fédérale est probablement la seule raison pour laquelle les megacorporations n'ont pas encore réussit à mettre réellement la main sur le pouvoir, l'avancée technologique des forces militaires fédérales étant considérable notament grâce à un complexe militaro-industriel public très développé et des entreprises privées telles que Aegis Industries détenues en partie par la fédération. Cet état de fait est un héritage de l'ancien gouvernement humains de l'UEF.

Les forces armées sont majoritairement composées d'humains, ceux-ci étant considérés comme la race la plus agressive et belliqueuse, ils sont reconnus pour le courage dont ils ont fait preuve lors de la guerre contre les centauriens et pour leur ingéniosité sans limite pour la création d'armes terrifiantes.

La Fédération Galactique est une superstructure technocratique régissant la majorité des systèmes stellaires du cœur galactique. Présentée comme un modèle de coopération inter-espèces, elle est en réalité l’héritière directe des méthodes de l’UEF, dont elle conserve l’ossature administrative, juridique et militaire.

Derrière une façade démocratique, elle dissimule un système autoritaire, immobiliste et profondément bureaucratique, rongé par les lobbies des megacorporations et incapable de répondre aux aspirations nouvelles des peuples qu’elle gouverne. Son centre administratif, Sanctus Primari, est devenu le symbole d’une civilisation figée, où la stabilité est préférée à la grandeur.

La Fédération Galactique est née au début du XXIIIe siècle, suite à la convergence progressive entre l’UEF, les gouvernements khalaxis et l’Alliance scientifique banthurienne. Présentée comme une avancée diplomatique majeure, sa création fut surtout la résultante de l’échec des gouvernements individuels à exister face à l’hégémonie croissante des megacorporations.

• 2222 : signature du Pacte d’Unité Interstellaire, qui fonde juridiquement la Fédération.
• 2226 : Sanctus Primari est officiellement déclarée capitale fédérale.
• 2231 : les rhakis sont intégrés de force à la Fédération après trois campagnes militaires dites “préventives”.

Dès ses premières décennies, la Fédération sombre dans une paralysie administrative : les divergences culturelles profondes, l’ampleur démesurée de ses institutions et l’avidité des corporations étouffent toute dynamique politique.

• Capitale : Sanctus Primari (écuménopolis orbitale)
• Régime : Technocratie oligarchique à légitimité représentative indirecte
• Institutions principales :
  1. Conseil Galactique : organe exécutif suprême, composé de représentants des races fondatrices. Chaque membre préside un domaine :
     1. Présidence sociale : Khalaxi
     2. Présidence scientifique : Banthurien
     3. Présidence militaire : Humain
  2. Assemblée Galactique : pouvoir législatif officiel, gangrené par le lobbyisme et paralysé par les débats techniques.
  3. Cour de Régulation Interstellaire : chargée de trancher les litiges entre entités membres, mais largement influencée par les mégacorporations.
  4. Autorité de Colonisation Fédérale : régule les expansions coloniales, uniquement accessibles aux puissances économiques majeures.

Les rhakis, bien que citoyens fédéraux, ne disposent d’aucun représentant officiel dans le Conseil.

La Fédération se présente comme la garante de :

• La stabilité galactique
• L’harmonie entre espèces sentientes
• Le progrès technologique régulé

Dans les faits, elle sacralise :

• La neutralité politique
• Le consensus technocratique
• Le maintien de l’ordre par l’inertie

Elle rejette toute notion de transcendance, de grandeur ou de destin civilisationnel. Les réformes sont lentes, les décisions conditionnées par une cascade d’approbations, et tout esprit critique est canalisé dans des commissions consultatives sans pouvoir réel.

Les megacorporations sont les véritables moteurs de la Fédération. Officiellement soumises à une stricte régulation, elles jouissent en réalité d’une liberté quasi totale, notamment dans les secteurs frontaliers, où elles imposent leurs propres lois, monnaies, armées privées et infrastructures.

Elles disposent de sièges d’influence permanents dans l’Assemblée, dirigent les plus grandes universités techniques et possèdent directement plusieurs planètes-usines.

La Force Militaire Fédérale est l’un des rares piliers encore fonctionnels de la Fédération. Héritière de la doctrine de l’UEF, elle repose sur :

• Des effectifs massifs majoritairement humains
• Une doctrine défensive lourde
• Un complexe militaro-industriel puissant (notamment via Aegis Industries)

Lente à réagir, mais implacable une fois déployée, l’armée fédérale est un rouleau compresseur. C’est aussi la dernière ligne rouge empêchant les corporations d’assumer le pouvoir ouvertement.

• Par les citoyens du cœur galactique : la Fédération est un monstre froid, mais elle garantit la paix et un certain confort technologique.
• Par les peuples de la bordure extérieure : la Fédération est un empire déguisé, dont la violence est feutrée mais réelle, et dont la suffisance a tué toute grandeur.
• Par les résistants : elle est le symbole absolu de la stagnation, de l’oubli de l’élan civilisationnel et de la lente agonie des peuples devenus passagers de leur propre destin.

Un proverbe outlander résume bien l’amertume des dissidents :

*“La Fédération n’écrase pas les rêves. Elle les archive, les classe, les réglemente — puis les oublie.”*